DR GAILLARD – RHINOPLASTIE PARIS LA RHINOPLASTIE SECONDAIRE

La rhinoplastie secondaire : corriger pour mieux (se) sentir. 

La rhinoplastie secondaire désigne une rhinoplastie qui corrige les défauts d’une première intervention. Cette première intervention peut être une rhinoplastie esthétique ou une septo-rhinoplastie. Parfois, c’est une simple septoplastie réalisée pour un trouble respiratoire, qui peut dégrader la forme du nez, si elle a été réalisée de façon excessive.

Dans une rhinoplastie secondaire, on corrige les insuffisances d’une première intervention en conservant les éléments positifs du premier résultat. Il s’agit d’une intervention très technique, qui fait le plus souvent appel a des greffes de cartilage. Il faut attendre un an à deux ans après une première rhinoplastie pour évaluer le résultat de l’intervention et pouvoir proposer une seconde intervention. 

La meilleure prévention pour éviter une rhinoplastie secondaire, est de faire appel à un chirurgien spécialisé lors de la première intervention. En effet , les taux de retouche ou ré-intervention sont d’environ 10% quand la rhinoplastie est réalisée par un chirurgien spécialisé, et de 40 à 50 % auprès d’un chirurgien non spécialisé (source Rhinoplasty Society of Europe).

Les demandes de rhinoplasties secondaires les plus fréquentes sont rencontrées dans les cas suivants :

Rhinoplastie secondaire-Dr Gaillard-Rhinoplastie Paris

LE NEZ « REFAIT » OU ARTIFICIEL 

L’aspect de nez « refait »  ou « surgical look », est lié à la pratique d’anciennes techniques qui répondaient à une demande des patients de petit nez « à la parisienne » , en vogue dans les années 1960 à 1980. De nos jours, un chirurgien spécialiste en rhinoplastie propose un projet sur-mesure au patient, dans le respect de la personnalité de son nez, qui doit avant tout être naturel. Il est important de laisser des éléments de naturel et de ne pas vouloir tout corriger, sous peine d’aboutir à un aspect trop refait. La correction de cet aspect artificiel passe en général par des micro-greffes de cartilage pour restaurer une structure naturelle du nez.

LA RE-DÉVIATION DU NEZ 

La correction d’un nez dévié impose une technique très rigoureuse de traitement de la cloison nasale ainsi que des cartilages latéraux supérieurs du nez. En l’absence de traitement de la cloison dans sa totalité, un résultat initialement satisfaisant va se dégrader au fil du temps, et un aspect de torsion de la pointe du nez va réapparaître. Une septoplastie complète doit alors être réalisée. La cloison du nez est comme le pilier central d’une construction ; elle doit être parfaitement droite pour que la structure ne s’affaisse pas.

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LE V INVERSÉ

Il s’agit d’un défaut fréquent rencontré à la suite des interventions en technique fermée, après retrait d’une bosse importante. Le tiers moyen du nez se pince car il n’a pas été reconstitué de façon satisfaisante. Ce risque est corrigé préventivement en utilisant une technique « en préservation ».

L’autre solution est de reconstruire cette région par deux greffons cartilagineux placés de part et d’autre de la cloison, empêchant le pincement de l’arête nasale.

Ces greffons de calibration sont appelés « spreader grafts ». Ils seront utilisés aussi pour la rhinoplastie secondaire.

LE BEC DE CORBIN FIBREUX

On désigne par ce terme l’apparition après rhinoplastie d’une bosse, souple à la palpation, située au-dessus de la pointe du nez. Ce défaut majeur survient quand le retrait de la bosse osseuse a été excessif dans la partie haute du nez, et quand la pointe du nez a tendance à s’affaisser.  La peau, privée de soutien, se rétracte et crée un effet de « boule ». On corrige ce défaut parfois par injection d’un médicament anti-inflammatoire si sa survenue est récente, pour tenter de guider la cicatrisation profonde du nez.

Le plus souvent on doit ré-intervenir pour reconstruire une nouvelle structure en utilisant des micro-greffes de cartilage.  La peau pourra ensuite se redéployer et reprendre une forme adaptée. C’est une complication exceptionnelle si la rhinoplastie est réalisée avec la technique chirurgicale adaptée.

LE BEC DE CORBIN CARTILAGINEUX

Il s’agit d’un aspect similaire au bec de corbin fibreux, mais qui est dû à la persistance de la partie basse cartilagineuse de la bosse qui a été insuffisant traitée. Cette complication est secondaire à un défaut technique dans la réalisation de l’intervention. Elle se corrige aisément en retirant chirurgicalement l’excès cartilagineux.

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L’OBSTRUCTION DU NEZ APRÈS RHINOPLASTIE

Une réduction trop importante des cartilages du nez, une re-déviation, un aspect en V inversé, s’accompagnent fréquemment de trouble de la respiration car ils réduisent l’espace nécessaire à la respiration. Le traitement consiste en une reconstitution d’une « arche » interne permettant un passage d’air suffisant. La cloison du nez doit être parfaitement rectiligne et les cartilages latéraux supérieurs maintenus sans pincement, par l’intermédiaire de greffons de calibration de type « spreader-grafts ».

CHIRURGIE : RHINOPLASTIE SECONDAIRE

La rhinoplastie secondaire va nécessiter le plus souvent une technique ouverte, qui permet d’analyser en détail les défauts, et d’intervenir précisément. Les corrections vont être réalisées par des micro-sutures ou par des greffes de cartilage qui seront sculptés. 

Des greffons cartilagineux sont prélevés au niveau de la cloison nasale ou au niveau d’un autre site donneur, quand il n’y a plus de cartilage disponible. On peut prélever du cartilage au niveau du cartilage de l’oreille par une cicatrice dissimulée en arrière dans un pli du pavillon. Ce prélèvement n’a aucun impact sur l’aspect de l’oreille. Quand la quantité de cartilage nécessaire est plus importante, on réalise un prélèvement au niveau d’une côte.

Seul un examen attentif par un chirurgien spécialisé en rhinoplastie, permettra de préciser la meilleure technique à utiliser et les résultats à en attendre.

Malheureusement, il n’est pas toujours possible de corriger les défauts d’une précédente rhinoplastie. C’est souvent un problème lié à la peau qui limite les possibilités de ré-intervention : peau épaisse ou fibrose cicatricielle (épaississement de la peau suite à la première chirurgie). Par ailleurs il est fréquent que le risuqe chirurgical d’une ré-intervention soit trop important par rapport au bénéfice à attendre. Par exemple les corrections de l’aspect de la pointe du nez, de l’ouverture des narines, ou de l’axe du nez, sont particulièrement techniques et soumis à des aléas de cicatrisation.

Pour réaliser une évaluation de la faisabilité d’une rhinoplastie secondaire ou tertiaire, je propose donc une première consultation d’information personnalisée. Si la possibilité d’une intervention est confirmée, un second rendez-vous avec réalisation de photos et simulations, et étude des examens complémentaires (scanner) sera proposé.

Rhinoplastie secondaire pour bec de corbin. Résultat immédiat sur table d’opération.

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