Depuis la fin des années 1980, les greffes de cartilage utilisées en rhinoplastie permettent d’éviter les défauts des anciennes techniques.  En effet,  avec ces techniques, après retrait d’une bosse nasale, l’arête du nez était déstructurée et perdait totalement son aspect naturel.

A gauche le mannequin Bella Hadid. La lumière du flash met en évidence un aspect trop creusé de la racine du nez et un aspect de « V inversé ». Dans ce cas, il n’y a pas eu de reconstitution de l’arête du nez après retrait de la bosse

 

 

Les spreader grafts permettent d’éviter le pincement du tiers moyen du nez après rhinoplastie

 

Depuis, les rhinoplasties dites « structurales » ont permis de résoudre ces problèmes de creux et d’irrégularité du dos du nez après rhinoplastie.

Dans ces techniques de rhinoplastie, le chirurgien prélève du cartilage au niveau de la cloison nasale. Il le greffe ensuite pour reconstituer le dos du nez ou consolider la pointe du nez.

Mais ces rhinoplasties avec greffe de cartilage posent un autre problème. En effet, elles rigidifient considérablement le nez. Ces greffes peuvent donner un aspect volumineux et très vertical du nez de face.

 

 

 

Ci-contre on voit sur le schéma que l’anatomie naturelle du dos du nez n’est pas rectiligne. Elle est en forme de fuseau (Aesthetic Rhinoplasty, Dr Baris Cakir).

Comment réaliser alors une rhinoplastie sans pincer le tiers moyen du nez, mais sans le rigidifier ou l’élargir avec des greffes de cartilages ?

Avec les techniques de rhinoplastie préservatrice ( preservation rhinoplasty ), le chirurgien n’a plus besoin de greffer l’arête nasale. Il la préserve intégralement en travaillant uniquement sur la cloison nasale située sous la bosse.

Je vous détaillerai dans mon prochain post le principe technique de la rhinoplastie préservatrice ou  » preservation rhinoplasty » !